RC (DLC); endorsed. Recorded in SJL as received 8 Dec. 1785.

Marbois did more than assure Ramsay that his work would be acceptable in France. He read the sheets that had been printed and also the remaining manuscript of the History, and on 7 June 1785 Ramsay acknowledged this assistance in part as follows: “I … am much obliged to you for the valuable hint you have suggested… . I draughted a paragraph substantially the same in sentiment with the one you did me the honor to suggest… . As I desire to have my work perfect I received with gratitude any intelligence, hints or suggestions that tend to improve it”; two days later Ramsay again thanked Marbois for his “remarks all of which are judicious and most of which shall be incorporated in my work. What I said respecting Commodore Gillons command was according to my best information. Truth is my object, and I will impartially examine that matter over again before it is printed.—Your second note is just come to hand and the contents of it shall be attended to and justice shall be done to Major L’Enfant. The circumstance was unknown to me or it should have been inserted” (Ramsay to Marbois, 7 and 9 June; Arch. Aff. Etr., Corr. Pol., E.-U., xxx; Tr in DLC). Marbois sent copies of Ramsay’s letters to Vergennes, informing him that he had known for some time Ramsay was at work on his history and adding: “Je desirois beaucoup d’en avoir connoissance avant qu’elle fût imprimée. Mr. Ramsay est un homme de merite, est estimé pour ses principes et ses talents, quoiqu’il ne réunisse pas à beaucoup prés, tous ceux qu’on a droit d’exiger d’un historien. Il y a quelques jours qu’il m’a communiqué les premieres feuilles imprimées, et j’ai saisi cette occasion pour lui demander à voir son manuscrit avant qu’on en continuât l’impression. Je n’ai pas hesité a l’assurer d’aprés la lecture de ces premieres feuilles, que son livre seroit lu avec beaucoup d’empressement en France, et j’ai ajouté que, sans porter aucune atteinte à la verité historique, il pourroit présenter quelques faits sous un point de vue plus satisfaisant pour la nation alliée des Etats unis, soit lorsqu’il traite des évenemens politiques, soit quand il rapporte les actions militaires, aux quelles l’armée du Roi a pris part; que j’étois si sur d’avance du Succés de son histoire que j’en prendrois au moins quatrevingt exemplaires pour mes amis et pour moi. Cette ouverture a été bien reçue: Mr. Ramsay m’a confié la suite non encore imprimée du manuscrit et vous verrez par la lettre cy-jointe Monseigneur, qu’il a trés bien reçu les premieres observations que j’ai été dans le cas de lui addresser après cette lecture et qu’il me promet de recevoir egalement bien les subsequentes. Mr. Ramsay est fort attaché à son pays et il aime la France… . Son livre sera certainement lu avec empressement dans les Etats unis, il tend à corriger le penchant qui entraine les Americains vers l’Angleterre, à les rapprocher de nous, et de la sorte à retablir plus d’egalité dans leurs affections. Il s’agit d’un des événemens les plus glorieux pour notre nation et les plus propres à embellir son histoire… . Si vous croyez devoir reconnoitre sa condescendance, vous pourriez lui accorder quelque faveur indirecte en faisant faire une partie des avances de la traduction et de l’impression de son histoire. Au reste je me suis abstenu de toucher ce point avec lui, et j’aurai également soin que personne ne se doute de la confiance qu’il me marque; elle nuiroit infailliblement à l’opinion qu’on doit avoir de l’independance de ses principes” (Marbois to Vergennes, 10 June 1785; same, xxx). Marbois again wrote that he had seen all of Ramsay’s work, that he had offered upwards of a hundred changes in the manuscript, that Ramsay had adopted nearly all of his suggestions, and that the history “excitera surement beaucoup de mecontentement en Angleterre”; the letter from Ramsay that Marbois enclosed, however, only stated that he had “incorporated nine or ten” of Marbois’ remarks, though he added: “I beg the favor of you to continue them and to suggest any thing that occurs which ought to be altered added or suppressed” (Ramsay to Marbois, 28 June 1785; Marbois to Vergennes, 15 July 1785; same, xxx). Vergennes thought Ramsay’s work “ne sauroit manquer d’etre intéressant,” asked Marbois to subscribe for six copies in his name, and said that if the French translator would call on him, he would see “ce que je pourroi faire pour faciliter sa besogne” (Vergennes to Marbois, 20 Sep. 1785; same, xxx). Marbois subscribed for eighty copies, and Otto explained that his predecessor “a cru devoir prendre sur lui cette depense extraordinaire pour recompenser indirectement M. Ramsay de l’impartialité qu’il a mise dans les parties de son histoire qui sont relatives a la france” (Otto to Vergennes, 28 Nov. 1785; same, xxx).