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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
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    • Franklin, Benjamin

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Recipient="Franklin, Benjamin"
Results 31-60 of 93 sorted by relevance
AL : American Philosophical Society Vous n’estes point venu hier mon bon papa étiés vous incomodé? aviés vous affaire? ne m’aimiéz vous pas tant qu’a l’ordinaire? Je me suis téllement accoutumée a vous voir deux fois la semaine, que les jours ou vous ne venés pas me semblent rayés de mon éxistance, de cette éxistance qui ne m’est chére que par les douceurs de l’amitié; ce soir si vous n’aviés...
ALS : American Philosophical Society Il me paroit mon chér pénitent que je me suis chargé trop [?] légérement d’une besogne un peu difficile: vous m’offrés des douttes à résoudre comme casuiste—si je sçavois la théologie, je m’en tirerois peut estre! Je citterois des choses qui ne s’entendoient pas, et auxquélles je ne comprendrois rien moi mesme: je parlerois du ciel, de l’enfér, des...
ALS : American Philosophical Society J’ai été bien malade mon chér papa, et je suis encore bien souffrante et bien foible, j’ai ce qu’on appélle, maladie de nérfs: mal dont on ne peut s’empeschér de voir les efféts, et dont je crois qu’on ignore encore les causes puisqu’il n’y a aucuns remédes connus, et qu’on en est a l’éssai pour les palliatifs: on dit que ce mal provient d’une grande...
AL : American Philosophical Society Quoi, pas un mot mon aimable papa! Auriés vous oublié votre fille? Vous aurés trouvés en votre chemin de jolies dames qui vous auront distrait sans doutte? Rappellés vous donc cette amitié, cette confiance, ce sentiment si doux et si vrai que votre fille a pour vous, et voyés si depuis douse jours qu’elle vous a quitté son coeur doit estre content du vostre;...
AL : American Philosophical Society Madame brillon fait dire a son chér papa, qu’il lui sera impossible d’allér mardi disnér chés madame du tartre, sa petite est trop malade pour espérer qu’elle soit tout a fait bien mardi. Monsieur Brillon a encore la goutte; si le papa veut, madame Brillon ecrira a madame dutartre pour reméttre cétte partie au mardi 5 may; ou au mércredi 6 may; madame...
AL : American Philosophical Society Je vous renvoye mon chér papa une copie bien propre d’un brouillon que je vous redemande; je ne vous aurois pas cru capable de manquer a votre parolle, vous aviés promis a Brillon de lui rendre la folie qu’un moment de liberté de teste, m’a inspirée pour mon amusement et pour votre distraction; vous deviés vous contentér de la relire; primo, vous en avés...
LS : American Philosophical Society Permettez, qu’une famille qui vous fut chere, se rappelle à votre souvenir dans ce premier jour de L’année, et reclame, Monseigneur , des bontés de votre Grandeur , une portion d’amitié que vous voulutes bien lui accorder; Cette famille que vous oubliez si complettement; Monseigneur , n’a rien fait qui la mette dans le cas d’etre traitée si rigoureusement de...
AL : American Philosophical Society Réparation authentique mon chér papa, je ne vous appellerés plus n’y monseigneur n’y mesme monsieur; mon placét a réussi avant de vous estre parvenu, nos larmes sont éssuyées, vous nous aimés, vous nous le distes, vous vous portés bien et vous estes aussi coquin que par le passé, puisque vous projéttés de me voller a Brillon et de me menér faire un tour en...
AL : American Philosophical Society Vous avéz bien raison mon bon papa, nous ne devons faire consistér le véritable bonheur que dans la paix de l’áme; il n’est pas en notre pouvoir de changér le caractére des gents avéc lesquels nous vivons n’y d’empeschér le cours des contrarietés qui nous entourent; c’est un sage qui parle et qui tasche de consollér sa fille trop sensible en lui enseignant...
AL : American Philosophical Society J’envoye sçavoir de vos nouvélles mon bon papa, et vous demandér si vous viendrés ce soir prendre le thé je n’appuyerés pas sur le plaisir que vous nous ferés de peur de gesnér votre volonté; mais je vous observerés que vous trouverés un grand fauteuil, un tabourét pour reposér vos piéds; qu’il faudra venir avéc vos souliérs de goutte, que nous n’aurons...
AL : American Philosophical Society Votre Evesque étoit un vilain—votre mendiant un assés drole de coup—vous éstes un logicien d’autant plus habil que vous rendéz avéc grace, et donnéz présque l’envie de cedér a de mauvaises raisons, appuyées sur un faux principe. Estce au docteur Franklin? Ce philosophe célébre, ce profond politique; qu’une fémme parle avéc tant d’irrévérence—oui C’est que ce...
AL : American Philosophical Society Il m’est impossible mon bon papa d’allér ce matin déjeunér avéc vous; je suis toujours foible, souffrante et de plus fort affligée du désastre de la maison Bouffé vous sçavés combien ces dames sont mes amies! Faittes moi l’amitié mon chér papa de témoignér a mdes de Boullainvilliér et de Tonnére combien je suis chagrine de pérdre l’occasion de me trouvér...
AL : American Philosophical Society Je paye éxactement mes déttes mon bon papa. Vous avés dû recevoir une léttre mecredi en voici une pour samedi; je ne suis pas de ceux qui disent, il faut se méttre a l’aise avéc ses amis. Si l’on ne leur tient pas ce qu’on leur a promis dans de petites choses, ils doivent éstre sur que nous ne négligerions pas les grandes—un grand sérvice est chose rare, et...
AL : American Philosophical Society Mon chér papa, monsieur l’abbé de st. non m’a chargé de vous envoyer sa gravure, il prétend qu’elle aura un mérite de plus, offérte des mains de l’amitié; je lui sçais gré de cétte refléction, et de l’occasion qu’il me donne de vous assurér de l’attachement le plus tendre et le plus sincére. St.-Non’s engraving relates this note to hers below of, we are...
AL : American Philosophical Society Mon papa, on dit si haut que nous sommes les amis des amériquains, que je commence a croire que cela est aussi vrai qu’il est sure que pérsonne au monde ne vous aime plus que moi. Voila douze gravures de l’abbé de st. non, qu’il me charge de vous envoyér pour les donnér a vos amis en amérique, ou a quelques uns de vos amis de paris. Je suis faché de n’éstre...
ALS : American Philosophical Society Comme je venois de vous écrire mon chér papa pour le thé de mércredi, comme je pensois bien fort a vous, comme je disois, óh surement si ce bon papa le peut, il reviendra nous voir; je reçois une léttre du voisin qui m’annonce que vous viendrés tous le samedi 26, que le jour est pris, que vous viendrés disnér, et ne retournerés que le lundi 28 aprés disnér;...
AL : American Philosophical Society D’aprés l’attachement que l’on me connoist pour vous mon aimable papa on me tourmente sans césse pour vous demandér des léttres de recomandations pour l’amérique; la crainte de vous importunér me fait refusér asses constament ces sortes de commissions, je n’ai cependant pûë ne pas me chargér de vous en demandér une pour un homme qui appartient et intérésse...
AL : American Philosophical Society Voila mon chér papa votre lettre avéc les corréctions que vous m’avés demandés; je ne puis m’empecher de rire quand je vois un grand homme se soumettre humblement a l’ignorance d’une fémme pour apprendre une langue qu’elle ne sçait qu’imparfaitement; le zéle me soutiendra, que ne sacrifieroisje pas a l’envie de vous éstre utile! Je corrigerai tant que vous...
AL : American Philosophical Society Je vous ai promis de vous écrire un mot, et malheureusement il faut que je tienne ma parolle au piéd de la lettre; j’aime a prométtre peu, et a tenir davantage surtout quand je cause avéc vous mon chér papa; il me semble que lorsqu’on S’aime beaucoup, l’espoir n’a rien a faire et que le coeur seul conduit la plume, hors vous sçavés qu’un coeur est toujours...
AL : American Philosophical Society Mon premier soin avant de rentrer chés moi a été d’aller demander a Mr le curé si les porteurs de Mr Terrasson étoient des doméstiques a lui et si cela le gésneroit [de] vous les préster, le curé m’a dit que les porteurs étoient deux ouvriérs du village qui appartenoient a tous ceux qui les payoient; j’en ai fait venir un qui vous reméttra cette léttre et...
(I) and (II) AL : American Philosophical Society Mille graces au bon papa, qui veut bien songer a sa fille: je n’ai plus de fiévre, et suis mieux au total mais je dors mal encore, je n’ai guérre d’appetit, je souffre, et me sens peu de force; je vais partir pour paris ou j’irai voir mon médecin qui est mon ami, il ne me fait jamais prendre de drogues, et trouve quélquefois un régime doux qui...
AL : American Philosophical Society Je voulois vous écrire avant hiér mon bon papa; mr votre fils vint me voir et je le chargai de vous dire que je vous attendois hiér; hiér vos affaires vous ont empêchés de venir; aujourd’hui mon coeur Souffriroit trop s’il se refusoit au besoin de vous dire qu’il vous aime: aimér, le dire, avoir besoin d’éstre aimé, est d’une aussi grande nécéssité a l’éstre...
AL : American Philosophical Society Je ne suis pas encore en état de vous donnér le thé ce soir mais quand vous voudrés me venir voir quelques moments ce sera un adoucissement a mes meaux de causer avéc le meilleur de mes amis: adieu, l’année s’écoulle et l’éspérance que ma santé sera meilleure en 81 me soutient: sans l’amitié et l’éspérance il faudroit mourir! Entouré sans césse de calamités...
AL : American Philosophical Society Adieu mon bon ami mon aimable papa, je pars je vous quitte pour bien longtems, mais je ne puis croire que mon áme entiére me suive, une portion voltigera sans césse autour de vous— adieu aimés moi, écrivés moi souvent que vous m’aimés, et croyés que rien n’égallera le regrét que j’ai de vous quittér, que le plaisir que j’aurai a vous revoir:/: Addressed: A...
AL : American Philosophical Society Voici mon bon papa des nottes sur votre charmant dialogue, j’ai voulu prouvér que vous disiés mieux que tout autre, mesme dans une langue que vous ne sçavés qu’imparfaittement: quélques puristes pourroient nous chicanér, parceque ces éspéces d’animeaux pésent les mots a l’alembic d’une froide érudition; moi qui ne les pésent, n’y ne les comparent; animal...
(I) and (II) AL : American Philosophical Society Mon aimable papa, il fait si beau que cela me donne l’ésperance de vous débaucher ce soir pour prendre le thé a la maison, venés de bonne heure pour avoir le tems de vous reposér et de retourner doucement avant la nuit; Mr votre fils et Benjamin seront assés aimables pour vous accompagner: Addressed: A Monsieur / Monsieur Franklin / [ In another...
ALS : American Philosophical Society Voici la derniére léttre que je vous écrirai mon chér papa je retourne lundi prochain a passy; je vous dirai plus en un seul regard combien je vous aime, que je ne vous l’éxpliquerois en dix pages; le sentiment n’a pas besoin de commentaires, l’amitié se sent mieux, qu’élle ne s’éxplique; je ne sçais si vous éstes content de ce que je vous écris, pour moi...
AL : American Philosophical Society Voici mon chér papa une léttre du voisin qui vous trouve bien bon de lui avoir écrit, la léttre qu’il m’écrit ne parle que de sa reconnoissance; il vous aime, vous connoit vous apprécie si bien, qu’il deviendroit mon ami par la maniére dont il vous rend justice s’il ne l’étoit depuis bien longtems par ses qualités pérsonnelles. Nous avons été hiér chés mr...
AL : American Philosophical Society Je vous ai promis mon bon papa de vous écrire lors de mon depart de passy et jusqu’ici je ne l’ai pas encore fait, parceque monsieur votre fils m’a donné quelquefois de vos nouvélles, d’autres fois j’en ai envoyé sçavoir, d’autres fois encore j’ai éspéré que le temp deviendroit moins dur et que je pourrois vous allér voir; je crains a la longue que vous ne...
AL : American Philosophical Society Non mon papa, vos visittes ne m’ont jamais causés aucuns désagréments tout ce qui m’entoure vous respecte vous aime, et se trouve honorés de l’amitié que vous nous accordés; je vous ai dit que dans le monde on avoit critiqué l’espece de familliarité qui régnoit entre nous, parcequ’on m’en a avértie: je méprise les médisants, et suis en repos avéc moi mesme,...