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    • Brillon de Jouy, Anne-Louise …
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    • Franklin, Benjamin
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    • Revolutionary War

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Documents filtered by: Author="Brillon de Jouy, Anne-Louise Boivin d’Hardancourt" AND Recipient="Franklin, Benjamin" AND Period="Revolutionary War"
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AL : American Philosophical Society Je suis dans un beau pays, je suis avéc un bonne maman qui m’aime tendrement, que j’aime de mesme; on me feste, on me soigne, on me chérit, on me gaste; éh bien mon bon papa mon Coeur n’est pas Content, il pense que demain ce sera mércredi, et qu’ensuitte arriverons succéssivement deux samedi et un autre mércredi qu’il faudra passer sans vous voir, point de...
ALS : American Philosophical Society Comment estes vous mon bon papa? Jamais il ne m’en a tant coutté de m’éloigner de vous, chaques soirs il me semble que vous seriés bien aise de me voir, et chaques soirs je pense a vous; lundi 21 j’irai vous retrouver, j’espere qu’alors vous serés bien Sur vos jambes et que le thé du mercredi samedi, et celui du dimanche matin reprendront tout leur lustre....
AL : American Philosophical Society J’ai appris hiér au soir que mr votre fils alloit bientost partir et qu’il étoit aide de camp de mr de la fayétte; ils sont faits l’un et l’autre pour se distinguér et il est juste que votre enfant aille déffendre la libérté que votre sagésse a procuré a l’amérique; mais je vous plains mon bon papa, il en couttera a votre áme d’estre séparé de votre aimable...
AL : American Philosophical Society Me voila donc réduitte a vous écrire mon bon papa et a vous dire que je vous aime; il étoit plus doux sans doutte de vous le laissér lire dans mes yeux; comment vaisje passér les mercredis et les samedis—point de thé, point d’échécs, point de musique, point d’éspérance de voir, d’embrassér mon bon papa—il me semble que la privation que j’éprouve de votre...
AL : American Philosophical Society Aprés avoir passé trois semaines entiéres sans dormir, je crois mon chér papa que je vais dormir trois semaines de suitte; quand on me parle, on m’endort, et je réponds en dormant: hiér au soir je fus tiré de cet état languissant, par le son d’une voiture qui vous annonçoit; le plaisir d’imaginér que j’allois passér une heure avéc vous, me ranima tout a...
L : American Philosophical Society Plaidoyer POUR Madame Brillon de Jouy francaise native de Paris, demeurant ordinairement à Passy de present à Nice Contre Monsieur Benjamin Franklin americain né à Boston ci devant académicien, phisicien, Logicien & & &ca aujourdhui Ambassadeur en france des Provinces unies de L’amerique resident à Passy. C’est avec regret que Le Sanctuaire de la Justice...
ALS : American Philosophical Society L’éspérance que j’avois de vous voir ici mon chér papa m’a empésché de vous écrire pour le thé de samedi; l’éspérance est le reméde de tous nos meaux: souffre t’on, on éspére la fin du mal; est t’on avéc des amis, on éspére y réstér toujours; en est on loin on éspére les allér retrouvér; il ne me réste que ce dérniér point d’éspérance; je vais comptér les...
AL : American Philosophical Society J’ai reçu a la fois trois lettres de mon grand voisin, dire qu’elles m’ont fait le plus grand plaisir est chose inutille a mon aimable papa qui connoist mon coeur comme s’il l’eut créé a son image et ressemblance, mais ce plaisir a été combattu par la peine que j’ai ressentie, en lisant que vous aviés été tous deux inquiéts sur mon compte; je suis restée a...
(I) AL : American Philosophical Society; (II) AL : American Philosophical Society; (III) AL : American Philosophical Society; (IV) AL (draft) and autograph copy or press copy: American Philosophical Society; (V) ALS : American Philosophical Society; (VI) ALS : American Philosophical Society As is often the case with the Doctor’s much-admired neighbor in Passy, chronology hangs on tenuous...
ALS : American Philosophical Society This letter, which we publish as the first of the many exchanged between Mme. Brillon and Franklin, is the place to discuss the correspondence as a whole. It is important as the record of one of the two deep emotional involvements of Franklin’s old age, and the one that opened contact for him with the artistic world of Paris. It is massive: one hundred and...
AL : American Philosophical Society Mde. Brillon a l’honneur de faire mil compliments a mr. franklin et de lui envoyér le petit air, qui a paru lui plaire hiér; en s’éveillant, elle l’a copié; c’est une véritable jouissance pour elle d’imaginer qu’elle peut amusér quélquefois mr. franklin qu’elle aime et éstime comme il méritte de l’estre; elle lui en veut pourtant un peu des six parties...
AL : American Philosophical Society J’ai reçu a mon arrivée ici mon bon papa votre léttre du 1er octobre, elle m’a fait un sensible plaisir, j’y ai retrouvé des marques de votre amitié, et une teinte de cétte gayeté et de cétte galanterie qui fais que toutes les fémmes vous aiment parceque vous les aimés toutes; votre proposition de me portér sur vos aisles si vous étiés l’ange gabriél m’a...
AL : American Philosophical Society Votre fille vous a donné un peigne qui vous a sérvi vingt ans; je vous prie d’accépter le mien et de vous en sérvir aussi vingt ans je me charge de le renouveller au bout de ce tems mon cher papa; mon coeur me dit que vous vivrés bien longtems, je ne sçais s’il se flatte en ajouttant que vous m’aimerés tant que vous vivrés, mais je sçais qu’il dit bien vrai...
ALS : American Philosophical Society Madame Brillon fait dire a son aimable papa que le jour est pris pour allér au sallon et déjeunér chés monsieur Vérnet jeudi; mércredi on prendra l’heure et les arrangemens. Madame Brillon prie le bon papa de venir a 6 heures précises prendre le thé mércredi parceque monsieur Wattellét et madame le comte viénnent ce jour la disnér avéc elle. Si le papa...
AL : American Philosophical Society J’envoye sçavoir de vos nouvélles mon bon papa; lès miénnes sont meilleures mais je suis encore loin du but: je comptois vous envoyér mes nottes; des amis ont pris le tems que je vous résérvois en venant causér avéc moi; ils ne m’ont point empêchés de pensér a vous et de vous aimér, nulle puissance n’en viendroit a bout! Mais je n’ai pû vous écrire: adieu...
AL : American Philosophical Society Je vous assure mon bon papa que je méttrai toute mon attention a ne pas trop donnér pour les siffléts; s’ils n’ont guérre couttés a ma bourse, ils ont couttés chérs a mon coeur et votre léttre me prouve bien plus encore que mon éxpérience et mes refléctions, que j’ai souvent payés bien chérs de mauvais sifléts: j’ai cru par éxemple que lorsque j’aimois on...
AL : American Philosophical Society J’ignore les usages d’un autre monde mon cher papa; mais je sçais que dans notre civile europe, on ne se rend léttres et portraits que lorsque l’on veut rompre ensemble: un homme de votre connoissance, un homme que vous ne pouvés vous empêcher d’aimér; hier au soir á jetté par térre et foulée aux piéds une léttre d’une fémme; un jeune homme la ramassée et...
AL : American Philosophical Society Il y auroit bien quelques petites choses a redire a votre logique que vous assurés si bonne mon chér papa— Quand j’étois jeune homme distes vous, et que je jouissois plus des faveurs du séxe qu’a présent, je n’avois point de goutte: Donc , on pourroit répondre a cela—quand je me suis jetté par la fenéstre je ne me suis pas cassé la jambe: Donc; vous pouriés...
AL : American Philosophical Society La dame a mille choses à répondre au monsieur, mais elle craint malgré la bonté de sa cause, qu’il ne garde sa prévention contre elle, leur oppinion étant absolument contraire; le monsieur, (grand phillosophe) suit la doctrine d’Anacréon et celle d’épicure; la dame est platoniciénne: l’un veut un amour gras, pottellé, un amour de chair et d’os; gasté choyé...
AL : American Philosophical Society Je vais répondre a votre lettre mon bon papa avéc franchise et amitié: il auroit été doux à mon coeur et trés agréable a monsieur Brillon de pouvoir formér une liaison qui ne fit de nous qu’une mesme famille, nous aimons monsieur votre fils et nous croyons qu’il à tout ce qu’il faut pour faire un sujét distingué et rendre une femme heureuse; mais il ne peut...
AL : American Philosophical Society Vous ne serés pas étonné mon bon papa de l’humeur qui me tourmente lorsque je ne reçois pas de vos nouvélles: je suis malade depuis 69 jours, et l’amitié les preuves de l’amitié ont seules le pouvoir d’adoucir mes meaux; je vous aime, il est naturél que je désire d’éstre aimée de vous; tout ce qui augmente et confirme ce sentiment de vous a moi m’est chér,...
ALS : American Philosophical Society Mércredi vous prendrés encore le thé sans moi, samedi vous le prendrés avéc moi; si cétte idée vous cause seulement la centiéme partie du plaisir qu’elle me fait, vous devés estre bien content mon chér papa; il est un point dit on, ou l’amitié ne peut plus augmentér, je le crois, et crois en mesme temp que la miénne en est la pour vous; cependant chaques...
AL : American Philosophical Society J’esperois mon bon papa recevoir de vos nouvélles ici; lorsque mon mari reçut son pacquét de léttres le coeur me battit et je dis óh surement mon ami m’aura écrit un petit mot; mon éspérançe a été déçuë; j’ai pourtant écrit a tous mes amis de passy; a vous mon chér papa de villeneuve le roy, au grand voisin de villeneuve le roy et de dijon, et ce grand...
(I), (II), (III), (IV), (V) AL : American Philosophical Society Mon bon papa, j’éspére que vous viendrés prendre le thé cétte aprés disné; je ne sçaurois vous dire a qu’el point je m’énnuye de ne vous point voir, c’est aussi vrai qu’il est vrai que pérsonne dans les quatre parties du monde ne vous aime autant que moi: L’envie extrésme que j’ai toujours de passér quelques moments avéc vous mon...
AL : American Philosophical Society Si je le voulois bien mon bon papa j’aurois le droit d’éstre un peu fâché contre vous; me voici sans reproches a ma troisieme épistre, et de vous pas un souvenir, pas le moindre petit mot. … Mon ésprit est de mauvaise humeur en vérité; pour mon coeur il vous aime tant qu’il vous éxcuse encore; il dit, ce papa si bon aura eu des affaires—peut éstre un peu de...
AL : American Philosophical Society Si votre françois n’est pas trés pur, il est au moins trés clair! je vous donne ma parolle d’honneur de devenir votre fémme en paradis, a la condition pourtant que vous ne lorgnerés pas trop les viérges en m’attendant; je veux un mari constant, quand je le prendrai pour l’étérnité; entendés vous mon papa: je ferai part a maman ce soir de vos bonnes...
AL : American Philosophical Society J’ai été dans un état violent, et je suis excéssivement foible; quand vous voudrés me venir voir un moment, je vous recevrés avéc grand plaisir, mais de longtems je ne pourrai vous allér chérchér:/: Mon ami ma machine est foible, le sort m’a déstiné a souffrir, je souscris a cét arrést, n’y pouvant rien changér; je n’ai rien a me reprochér je fais de...
AL : American Philosophical Society Vous n’estes point venu hier mon bon papa étiés vous incomodé? aviés vous affaire? ne m’aimiéz vous pas tant qu’a l’ordinaire? Je me suis téllement accoutumée a vous voir deux fois la semaine, que les jours ou vous ne venés pas me semblent rayés de mon éxistance, de cette éxistance qui ne m’est chére que par les douceurs de l’amitié; ce soir si vous n’aviés...
ALS : American Philosophical Society Il me paroit mon chér pénitent que je me suis chargé trop [?] légérement d’une besogne un peu difficile: vous m’offrés des douttes à résoudre comme casuiste—si je sçavois la théologie, je m’en tirerois peut estre! Je citterois des choses qui ne s’entendoient pas, et auxquélles je ne comprendrois rien moi mesme: je parlerois du ciel, de l’enfér, des...
ALS : American Philosophical Society J’ai été bien malade mon chér papa, et je suis encore bien souffrante et bien foible, j’ai ce qu’on appélle, maladie de nérfs: mal dont on ne peut s’empeschér de voir les efféts, et dont je crois qu’on ignore encore les causes puisqu’il n’y a aucuns remédes connus, et qu’on en est a l’éssai pour les palliatifs: on dit que ce mal provient d’une grande...