Thomas Jefferson Papers
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To Thomas Jefferson from C. W. F. Dumas, 28 March 1786

From C. W. F. Dumas

La Haie 28e. Mars 1786

Monsieur

Votre Excellence verra par l’incluse pour Mr. Jay, que notre petit theatre offre au monde une suite non interrompue de Scenes les plus interessantes. C’est toujours la Lutte de la Liberté et de la tyrannie, mais variée à l’infini.

Je ne sais si j’ai déja prévenu Votre Excellence, qu’aucune de ces Lettre ne doit passer par la voie d’Angleterre. On me l’a fait promettre; et la raison en est simple: de l’issue de ce conflit dépend la solidité de l’autonomie de cette republique et de son Alliance avec la France, et avec une autre Puissance, qui n’attend que la décision de l’affaire de la Haie pour accéder à cette Alliance ou non.

Je suis avec gran respect, De Votre Excellence le très humble et très-obéissant serviteur,

C W F Dumas

Nous attendons l’arrivée ce soir d’un Courier dépéché de France, chargé de Dépeches importantes.

RC (DLC). Noted in SJL as received 31 Apr. [1 May?] 1786; it arrived in Paris 1 Apr.; see Short to TJ, 2 Apr. 1786. Enclosure: Dumas to Jay, 23 Mch. 1786 (FC, Dumas Papers, Rijksarchief, The Hague, photostats in DLC), describing the difficulties of the military command of the country and a plot (which was discovered and failed) to kill certain officials, leading to an assembly extraordinary which vested all power over the city in a Conseil des Dépêches; mentioning also a meeting in Utrecht which forced the Regency and Council to adopt a new ruling to the constitution; stating that the Court of France is taking measures to guarantee all rights of the sovereigns of the Netherlands; and concluding with the following postscript: “Il ne faut plus que j’oublie, Monsieur, de vous prier de faire en sorte que Mrs. —— et —— parlent de moi à Mr. Jefferson comme de l’homme que l’Espagne, la France et leurs Amis ici doivent préférer à tout autre comme Résident duement qualifié des Et. Unis à Lahaie, et qu’ils en écrivent sur le même ton à Mr. Gardoqui, le Ministre d’Espagne à N.York. Si Mr. de Vergennes veut faire connoître la meme chose au Ministre de France à N. York, l’affaire n’en ira que mieux et plus promptment. Je languis d’avoir de vos nouvelles sur ceci”; this is one of the letters listed as being missing from Dumas letters in the archives of the Department of State, Dipl. Corr., 1783–1789, iii, 540; as in most of the letters in the Dumas letter-book, the names in this communication have been obliterated.

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