Benjamin Franklin Papers
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To Benjamin Franklin from Charles-Guillaume-Frédéric Dumas, 25 August 1783

From Charles-Guillaume-Frédéric Dumas

AL (draft): Nationaal Archief

Lahaie 25 Aout 1783

Mr. Adams, après une apparition subite & courte ici, m’ayant déclaré son intention de rompre son ménage ici,4 & averti de prendre mes mesures pour m’y tirer d’affaire comme je pourrois avec le peu qui m’est alloué jusqu’ici pour vivre, cet ordre imprévu & la necessité de sauver autant qu’il est possible les apparences & garder quelque ombre de [illegible] pour le credit des Etats-Unis comme pour le mien & quelques autres embarras, me mettent dans le cas Monsieur de devoir pour cette fois avoir recours à votre &c un mois plutôt que je n’ai coutume pour mon entretien pendant les 6 derniers mois de cette année. Cependant, afin que la chose revienne au même, j’ai tiré à deux usances, au lieu d’une, ces £2700 [l.t.] à l’ordre de Mrs. Wm. & Jn. Willink, & l’interêt ne peut être un objet quentre ces Messieurs & moi.5

J’ai reçu successivemt, de Mr. L. R. Morris les Traites suivantes à mon ordre de la part du Departemt. des affaires étrangeres sur Mr. Grand Banq. à Paris, savoir

No. 397. Pre. & 2e. du 11e. Oct. 1782 … signée Rob. Morris S.G. of Finance de £.1380 tournois a 30 jours de vue pr. compte des Etats unis

No. 138. 1e. & 2e. du 25 Mars 1783 comme la precedte. de 1380 l.t.

No. 229. 1e. du 21e. May … comme dessus … 517 l.t.

Je les aurois toutes jointes ici, si je n’avais réflechi qu’il valoit mieux attendre vos ordres, M, pour savoir si je dois vous les faire tenir telles qu’elles sont, ou si je dois y ajouter mon endossemt. en blanc.

J’ai aussi reçu de Mr. L. R. Morris un compte du montant des remises qui ont été faites à Vre. Exce. pr. moi depuis le 6 Juillet 1782 au 21e. May 1783. Outre que j’y trouve de l’obscurite & une erreur considérable d’addition, il me paroit par son total réel, qui comprend, dit-on, mon salaire du 1er. Janv. 1782 jusqu’au 31e. Mars 1783, il devoit y avoir un deficit de 700 £ & plus. à mon désavantage, pendt. ces 15 mois-là. Si vous desirez, M, copie de ce compte, je vous en enverrai une, qu’une indisposition ne m’a pas laissé la force de faire depuis 3 jours que j’ai reçu ce compte avec des Lettres du Departemt. des mains de Mr. Bingham, qui venant d’Am. [Amérique] ici par Londres, est allé à Amst. [Amsterdam], d’où il repassera sous peu de jours pour se rendre à Paris. Il seroit superflu de m’etendre pour vous faire remarquer M combien le susdit defisient, retranché du peu que je tire jusqu’ici me seroit insupportable, & qu’il me seroit impossible de subsister, si je ne pouvois compter au moins sur les 225 Louis d’or net jusqu’à-ce que le Congrès ait pensé à me faire un sort plus honnête. Une autre chose qui m’inquieté, M, c’est votre départ, qu’on m’a fait craindre, pour l’Amérique;6 & comme M. Adams paroit de même disposé à ne pas revenir ici, je suis en peine de savoir où il faudra m’adresser alors, si c’est à Paris ou à Amsterdam pour continuer de tirer ce petit salaire provisionnel. J’espere, M, que vous voudrez bien me tirer de cet embarras, & conférer là-dessus avec Mr. Adams.

A l’heure où j’écris les Etats d’holl. sont à resoudre leur accession au Traité définitif.7

J’ai eu le plaisir d’apprendre de Mr. Ad. le bon état Monsieur de vre. santé. Je prie Dieu de vous la conserver, & suis avec tout l’attachement respecteux que vous connoissez de V.E. &c.

J’ai fait de mon mieux, pour procurer à Mr. Wheelock une petite recolte.8 Pr. la faire meilleure il auroit dû venir quelque temps après la paix. Il s’estoit trop pressé pour le credit des Etats unis, comme pr. son profit.

Passy à S.E. Mr. Franklin

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

4In February, 1782, at JA’s request, Dumas located and negotiated the purchase of a mansion for the American legation, thereafter called the Hôtel des Etats-Unis. JA (then in Amsterdam) asked Dumas and his family to live there as well, with Mme Dumas serving as household manager. The couple and their daughter moved in when the property was transferred on May 1, 1782, and were joined by JA about two weeks later: Adams Papers, XII, 228, 240, 263–4, 272–3, 284, 293; XIII, 1, 21. The Dumas family stayed on after JA went to Paris the following October, and looked after JQA during the young man’s stay there in the spring and summer of 1783: Adams Papers, XIV, 287, 438, 465; Adams Correspondence, V, 160–1.

JA arrived at The Hague on July 22, 1783, intent on settling financial matters and bringing his son back to Paris, as he did not expect to return to Holland. He and JQA left on Aug. 6; on the morning of Aug. 10 they called on BF and found him breakfasting with John Jay: Butterfield, John Adams Diary, III, 141, 142n; Adams Correspondence, V, 202; Taylor, J. Q. Adams Diary, I, 176–81.

5On Sept. 1 BF ordered Grand to transfer to the bankers 2,700 l.t. on Dumas’ behalf; it was paid on Nov. 10. In 1779 BF raised Dumas’ salary to 225 louis d’or (5,400 l.t.) per year which was paid biannually in late April or May and November: XXIX, 101, 257; Account XXVII (XXXII, 4).

6This information must have come from JA, who wrote to his wife in July that BF was “determined to go home”: Adams Correspondence, V, 198, 202.

7On Aug. 26 the States of Holland and Friesland advised acceptance of the terms offered by Great Britain (which were similar to those imposed on the Netherlands in January): Gaz. de Leyde, Aug. 29, sup. The Dutch had tried in vain to obtain the restitution of their Indian post of Negapatam: Andrew Stockley, Britain and France at the Birth of America: the European Powers and the Peace Negotiations of 1782–1783 (Exeter, 2001), pp. 195–7.

8BF had recommended John Wheelock to Dumas, who sent 457 f. to Morris on Wheelock’s behalf: XXXIX, 176–7, 333; Morris Papers, IX, 845.

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