Benjamin Franklin Papers
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To Benjamin Franklin from Charles-Guillaume-Frederic Dumas, 4 August 1776

From Charles-Guillaume-Frédéric Dumas

AL: (letterbook draft6): Algemeen Rijksarchief, the Hague

4e. Août 1776 S.D. No. 1

Dear Sir

A Gentleman belonging to Jam[aica] a particular friend of Dr. B.F., and very well known to him (je me sers de ces propres termes et il m’a assuré que vous le reconnoîtrez à ce signalement sans avoir besoin que je vous declare son nom) m’a chargé de bouche de lui écrire le plutôt possible pour . . . communes.7

Pour meilleure intelligence de ce que vous venez de lire M. je crois devoir vous dire que ce Gentilhomme m’a apporté une Lettre de celui avec qui vous savez que je corresponds par votre ordre en Europe, laquelle Lettre débute ainsi: Dear Sir, this will be delivered to you by -- a friend of Dr. F., of Liberty; and of America. He is a Philosopher, very well instructed on the Subject of America; and I trust will be both an agreable and useful acquaintance, while he remains near you.8

Ce Gentilhomme m’a avoué qu’il . . . l’un de l’autre.1

Je vous ai écrit M. deux Lettres, la premiére que je nomme A en date du 30e. Avril, et l’autre B du 14e. May dernier, par la voie que vous m’avez indiquée dans votre Lettre du 12e. Xbre. passé, dans lesquelles je vous rends compte de la maniere dont j’ai exécuté les autres commissions que vous m’avez données. Ayez la bonté de m’en accuser la réception, comme aussi, d’une troisieme C, que je prépare pour vous l’envoyer par premier vaisseau qui fera voile pour le même Port que A et B, et enfin de la présente que je cote S. D. No. 1.

Recevez, M., les assurances de mon profond respect pour vous, pour Mr. D pour Mr. J—— et pour tous vos dignes et excellents amis. Aprés cela permettez que je fasse pour un moment abstraction de celui que m’imposent vos qualités représentatives, pour m’elever avec toute la vénération que je vous dois personnellement au précieux titre d’ami dont vous m’honorez. La souri de la fable le mérita de la part du lion. J’espere de le mériter par le zele, la fidelité, la joie avec laquelle j’obéirai constamment à vos ordres; et je m’estimerai moi-même à proportion de l’utilité dont je pourrai vous être..

Vous fixez sur vous, Messieurs, les yeux de l’humanité. Vous lui donnez un spectacle bien interessant, unique dans l’histoire: on s’attend à quelque chose de plus grand de votre part qu’à des batailles, des conquêtes, des Alexandres, des Césars et des Frederics, à une constitution et Législation qui par sa sagesse couronne tous vos nobles efforts.

Puisse-je vivre pour en être témoin, et dire en mourant: le république qui veulent le bonheur des peuples. En attendant Concordia etc.2

P.S. Dans ce moment, M., je recois la Lettre dont vous m’avez honnoré en date du 2e. Mars. Le porteur3 me promet le plaisir de le voir au commencement du mois prochain. Je l’attends avec un coeur plein de votre recommandation. Entre ce Porteur et Mr. Storey vous faites mention d’une Lettre que Vous m’avez écrite Monsieur, by another Conveyance; elle ne m’est pas encore parvenue.

A Mr. B. F. à P. sous couvert de Mr. C. Marchand au Port St. Nicolas à St. D. voyez la Lettre précédente à Δ.4

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

6Dumas’ letterbook is a chaos of drafts. If he turned this one into an ALS and sent it, as seems probable from his note at the end, it presumably went with his long communication of June 30 to Aug. 10 to the committee of secret correspondence, discussed in the note on Deane to Morris above, June 23, and arrived after BF’s departure.

7Dumas refers in abbreviated form to a passage that he repeated in full in his letter to the committee, just cited: The gentleman has instructed him to write BF “pour l’assurer de bonne part de l’estime singuliere qu’a pour lui et ses amis ce qu’il y a de plus sensé en Angleterre; qu’ils ne doivent pas croire, and that he prays him to let them know it, que la voix du Parliament actuel soit la voix du peuple Anglois; qu’il existe et se renforce a great body, qui, à la vérité, n’est pas le plus fort, mais qui regarde la cause des Americains comme la sienne propre, leur salut et leur liberté comme la sienne, qui préfereroit de les voir indépendants plutôt que subjugués, et qui fera à la future rentrée du Parlement les plus grands efforts en leur faveur; que la base de ce parti est déjà de 40 pairs, et de 160 membres des Communes”

8Arthur Lee to Dumas, July 6, 1776, Jared Sparks, ed., The Diplomatic Correspondence of the American Revolution . . . (12 vols., Boston, 1829–30), IX, 276, where the blank space Dumas left was filled by “Mr. Ellis.” This was presumably in Lee’s ALS, which we have been unable to locate; Sparks (loc. cit.) silently interpolated the name in printing the extract as repeated by Dumas in his letter to the committee. We have found no Ellis who fits Lee’s description. John Ellis, the British naturalist (above, XIX, 317 n), might have been called a philosopher and was an old acquaintance of BF, but as far as we know had no connection with America or friendship for the American cause. The only Jamaican Ellis we have found who might qualify was also John and also a naturalist, and was an important figure on the island: Noel B. Livingston, Sketch Pedigrees of Some of the Early Settlers in Jamaica . . . (Jamaica, 1909), p. 43; John Nichols, Literary Anecdotes of the Eighteenth Century . . . (9 vols., London, 1812–16), III, 196–7. But we have no evidence that this Ellis knew BF, or was in Europe at the time, or was familiar with the colonies.

1Dumas again refers in abbreviated form to a passage that he intended to include, this time from a letter to the abbé Desnoyers of July 28–29 in the same letterbook. “Il m’a avoue,” the passage reads, “qu’il étoit l’un des plus actifs dans ce parti, assistant à leurs conférences, les connoissant tous par noms et personnes, et que ce parti seroit bien aise qu’il y eût en Hollande un homme de confiance (un Agent) de la part du Congrés. Ce que me disoit Mr. Lee, dans sa lettre, de cet homme, achevant de me rassurer sur son caractére, je lui decouvris enfin qu’il voyoit devant lui cet homme, muni de créances et d’ordres suffisants du Congrés, pour laisser passer par mes mains tous les bons offices que voudroient lui rendre ses amis, mais que ni lui ni qui que ce soit autre ne devoit s’attendre que je rendisse compte en détail à personne de mes opérations; qu’il devoit suffire à chacun de savoir que je soignerai fidelement les commissions qui me seront adressées, et que je garderai à chacun en particulier le plus profond secret. Là dessus je lui montrai ma créance. Il en fut satisfait; me demanda mes adresses, donna les siennes, promit de ses nouvelles quand il en sera temps. Et nous nous sommes séparés satisfaits l’un de l’autre.”

2He intended to repeat the quotation from Sallust in his letter above, April 30, 1776.

3Silas Deane; see above, p. 375.

4Dumas’ sign for Desnoyers. In the letter to the abbé quoted above Dumas identified the merchant as a M. Caton, the Americans’ chief agent in St. Domingue and supposedly loyal to their cause.

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