Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from Vergennes, 7 February 1783

From Vergennes

LS: American Philosophical Society; AL (draft): Archives du Ministère des affaires étrangères

A Versailles le 7. fever. 1783.

Jai l’honneur, Monsieur, de vous envoyer copie d’une lettre que je viens de recevoir de M. le Mis. de Castries.4

Vous y verrez la maniére indécente dont le Capitaine smith s’est conduit envers quatre officiers distingués des troupes du Roi qui s’etoient embarqués sur son bâtiment pour repasser en france, et les exactions par lesquelles il a terminé ses procédés injurieux et violents à leur égard.

Je Suis bien persuadé que vous serez aussi indigné que nous le sommes nous-mêmes de cette conduite du Capne. smith, et que vous employerez volontiers l’autorité dont vous êtes revêtu pour rendre justice à nos Officiers, et pour punir ceux du Corsaire américain Le Général Gaveret, qui se sont réunis avec leur Capne. pour les maltraiter.

J’ai l’honneur d’être trés-sincérement, Monsieur, votre très humble et très-obéissant serviteur./.

De Vergennes

M. francklin

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

4Castries’ Jan. 30 letter reported the mistreatment at sea of four French captains discharged from Rochambeau’s army who had arrived at Bordeaux aboard the American privateer “General Garveret” (General Galvez, 18, of Salem, Thomas Smith, master: Claghorn, Naval Officers, p. 288, and Charles H. Lincoln, comp., Naval Records of the American Revolution, 1775–1788 [Washington, D.C., 1906], p. 309). The captains were Julien Drudes de La Caterie, Alexis Dujast de Vareille or Vareilles, Jean-François Le Bret, and Jacques Scott de Coulanges, for whom see Bodinier, Dictionnaire, pp. 149, 163, 296–7, 429. They complained that even though they had paid 100 guineas for their passage, they were forced to survive on salt pork and biscuit because the provisions they had brought aboard were eaten by the ship’s officers and crew. When they reached France, Smith claimed he was owed ten guineas more for the passage of a servant and refused to permit them to land their trunks until the Bordeaux commissaire intervened. Castries asked Vergennes to inform BF so that Smith could be punished and justice done the wronged officers.

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