Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from ——— Aillaud, 26 August 1780

From——— Aillaud7

ALS: American Philosophical Society

ce 26 aout [1780]

Monsieur,

Le triste etat dans lequel Melle Basseporte se trouve actuellement ne me permettant plus de me flatter que je puisse joüir encore longtemps du plaisir detre aupres d’elle, je crois devoir me donner des mouvemens pour tacher pendant qu’elle existe, de massurer une pension sur sa charge.8 Cela depend principalement de Monsieur De Buffond9 que vous connoissez particulierement, et si vous vouliez bien Monsieur avoir la bonté de lui recommander le petit memoire que jay lhonneur de vous envoyer je serois assurée du succès de ma demande. Joze me flatter que vous voudréz bien maccorder cette grace je me fonde sur l’estime dont vous honnorés Melle Basseporte et dont jay eté temoin l’orsquelle a eu lhonneur de vous reunir chez elle avec Monsieur De Buffond.

Je suis avec respect Monsieur Votre tres humble et tres obeissante servant

Aillaud

Notation: alliaud

[Note numbering follows the Franklin Papers source.]

7Mme Aillaud must have been the assistant of Madeleine-Françoise Basseporte (XV, 115n), who died on Sept. 5, 1780, at the Jardin du roi where she was peintre du roi pour la miniature. Mlle Basseporte was praised for the scientific precision of her paintings of plants and animals, and she attracted to the Jardin members of the Académie des sciences, prominent painters like Van Loo, and distinguished amateurs like the antiquarian Caylus. Rousseau commented that while nature gave life to plants, it was she who preserved it: Mamès-Claude-Catherine Pahin Champlain de la Blancherie, Essai d’un tableau historique des peintres de l’école françoise, depuis Jean Cousin, en 1500, jusqu’en 1783 inclusivement (Paris, 1783, reprinted Geneva, 1972), p. 241; DBF; Yves Laissus, “Le Jardin du roi,” in Enseignement et diffusion des sciences en France au XVIIIe siècle, René Taton et al., eds. (Paris, 1964), pp. 311, 334.

8Mlle Basseporte succeeded to her office on the death of Claude Aubriet (1665–1742), her teacher (DBF). The office, or charge, entitled her to a salary, heavily taxed but supplemented by several pensions: Marcel Roux et al., comps., Inventaire du fonds français: graveurs du dix-huitième siècle (9 vols. to date, Paris, 1930–62), II, 154–5.

9Georges-Louis Le Clerc, comte de Buffon, intendant of the Jardin du roi: XV, 141–2n.

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