Benjamin Franklin Papers

To Benjamin Franklin from I. M. Luther, 16 March 1767

From I. M. Luther1

ALS: American Philosophical Society

francfort le 16. Mars 1767.

Monsieur

La Complaisance que vous avez euë à me procurer une aussi jolie Perspective me fait prendre la Liberté à vous prier derechef de m’envoyer le plutôt possible encore un pareil, de même qu’un microscope simple avec des changements usités, de cuivre jeaune dans un Etuïe. Si ce microscope peut-être arrangé de façon à en faire un composé cela me fairoit d’autant plus de joïe puisque je ne veux pas seulement m’en servir pour mon unique plaisir, mais en faire des Observations. Vous m’obligeriez donc infiniment Monsieur de bien recommander que les Lentilles ou petits verres Soïent de toute perfection, afin de pouvoir examiner des objets transparans et epais. Mrs. James Des Cotes & Ce.2 à qui vous aurez la Bonté de faire remettre et bien recommander tout ceoi vous en payeront le Montant. Faites moi aussi S.V.P. la grace Monsieur de me marquer le juste Prix d’une Perspective arrangée de façon comme celle que j’ai deja reçue de vous, qui non seulement peut servir à l’usage ordinaire, mais qui encore fait le même Effet d’un Tubus de 50. pieds. Recommandez moi aussi à Mr. Nairne3 afin que je puisse en addresser à l’avenir directement à Lui, je ne lui demanderai d’ailleurs jamais rien qui ne soit payé sur le champ sur quoi il peut compter. Au reste Monsieur pardonnez moi la peine que je vous fais, et ne m’imputez pas une impolitesse, je ne vous addresserois surement pas de pareilles Commissions si je n’avois pas deja reçu des preuves do vôtre Bonté, outre que je scai que vous etes grand Connoisseur dans ce genre d’Etude.

Je serrai par contre toujours prêt à vos ordres dans ces quartiers ci et ne demande que l’Occasion a vous prouver le sincère attachement et la parfaite Consideration avec laquelle j’ai l’honneur d’être, Monsieur, Vôtre très humble et très obeissant serviteur

I. M. Luther
Conseiller de S.A.S. Electorale
Palatine4

Mes assurances de Respect à Mr. John Pringle

1One of the younger sons (full name uncertain) of Heinrich Ehrenfried Luther, a printer and type founder of Frankfort who had been interested in improving the lot of German emigrants to the American colonies. In 1765 the elder Luther had appealed to BF for help in getting the money he believed due him from Massachusetts for services rendered that province; above, XII, 153–6, 381–3. When BF and Pringle were in Germany in the summer of 1766 they seem to have visited the elder Luther in Frankfort and to have met the son at the same time. Apparently BF had arranged then to send the younger man a telescope when he got back to London. For a letter from the father see the document immediately following.

2A firm listed as James Des Cortes & Comp., merchants, is recorded in [Henry] Kent’s Directory For the Year 1770 (London, 1770), p. 53, as located at 33 Winchester St., but “Cortes” there may be a misprint, since the name is spelled “Cotes” both here and in a note to BF from the firm, June 2, 1767, below, p. 175.

3Edward Nairne, instrument maker, mentioned several times in these volumes; see above, X, 171 n.

4Charles Theodore, Count Palatine of Sulzbach, was elector of the Palatinate, 1742–79.

Index Entries